<br />





LANCEMENT REALISTE DES LEADERS VAILLANTS
MOUVMAN TOUT BON LIDÈ VANYAN YO






















ORGANISATION SOCIAUX-DEMOCRATIQUE MODERNE










Document et organigramme de differents conseils de LA RELEVE et les commissions de protection des enfants de l’arrondissement de Jacmel (COPEAJ )et de la commission de Protection des enfants de l’arrondissement de Belle Anse (COPEAB ) .






- Convaincus du fait que sans une révolte Sociaux- démocratique, il n’y aura pas de développement et d’amelioration sociale pour les jeunes et le pays ;
- Conscients de ce que le multipartisme intégral est une nécessité historique, objective et incontournable à l’échelle planétaire en ce debut du 21ème Siècle.
- Mus par la volonté de Participer efficacement et positivement à la construction d’un Etat de Droit, garant des libertés fondamentales et des droits de l’homme ;
- Convaincus que l’Unité Nationale et l’Equilibre Intra et Inter-Régional sont intimement liés et doivent guider constamment toute action politique, économique, sociale et culturelle dans notre pays.
- Vu les dispositions de la loi du 9 Juin 1985, portant Charte des Partis Politiques
Ont décidé de se réunir en Congrès Constitutif de LA RELEVE, ce 21/05/2007 à Port-au-PrinceI et d’adopter les présents statuts.

LA RELEVE est fondée à Port-au-Prince, Fontamara 27, rue Thermo # 4 une Organisation Socaux-politiquele 21 Février 2007 à 4 heures PM, connue sous le nom du Lancement Réaliste des Leaders Vaillants
( LA RELÈVE).

L’acronyme de l’Organisation est (LA RELEVE), Lancement Realiste des Leaders Vaillants/ Lanzamiento Realista de los Lideres intrepidos.
Son siège social est à Port-auPrince, il peut être transféré sur la décision du Congrès en toute autre localité du territoire de la République d’Haiti L’emblème de l’Organisation est constitué d’un groupe de personnes qui sont aux nombres de 6 contenus d’homme et femme autour d’une flamme de couleur rouge au milieu est inscrit le nom de l’Organisation le tout dans un globe qui représente la terre.
La devise de l’Organisation est «une révolte de conscience et de reforme socio-politique par le développement et de la réaménagement du territoire avec toutes les couches pour une autre génération plus honnête et plus soucieuse» et La couleur de l’organisation est le rouge et blanc.
Blanc pour la sincérité et l’honnêteté et le rouge pour la vie et la gaité

LA RELEVE est une organisation de masse. A ce titre, il est ouvert à tout citoyen Haitien quels que soient sa région, son ethnie, son sexe, sa religion et sa profession.
Le Lancement Realiste des Leaders Vaillants fixe pour mission principale d’aider les citoyens Haitien en général, ses membres en particulier à participer effectivement, activement et positivement à la vie politique, économique, sociale et culturelle, à contribuer à l’édification d’une Nation Haitienne prospère.
LA RELEVE se veut être :
- Un catalyseur d’aspirations l’atentes, d’opinions individuelles diffuses et convergentes qu’il s’emploiera inlassablement à rassembler de façon à construire autour d’une doctrine d’ensemble, un idéal commun basé sur un programme cohérent et pragmatique qui tient grand compte de nos réalité nationales.
- Un sélectionneur rigoureux et un encadreur permanent de l’élu.
- Un formateur responsable et un informateur objectif

OBJECTIFS FONDAMENTAUX DE L’ORGANISATION
Le Lancement Réaliste des Leaders Vaillants se fixe pour objectifs entre autres :
- L’établissement d’une Politique Sociale réelle et intégrale dans notre pays.
- La défense des droits de l’homme et des libertés sous toutes ses formes, le respect de l’être humain, de sa dignité, de son origine, de ses croyances et de sa culture.
- La recherche de l’unité nationale, véritable gage d’un développement harmonieux fondé sur l’équilibre intra et inter-régional.
- La participation courageuse à la conquête légale et à l’exercice effectif du pouvoir politique dans le cadre du Renouveau Social.
- L’amour du prochain, de la patrie, la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale.
- Le combat pour le développement Sociaux-économique et culturel.
- La lutte contre le régionalisme, le racisme et la xénophobie.
- la lutte contre la violence et toutes.

Membre et admission

- LA RELEVE à 4 catégories de membres :

1) Les membres fondateurs,
2) Les membres d’honneurs,
3) Les membres adhérents,
4) Les OB (Organisations de base)

Les membres de LA RELEVE doit :
- se conformer scrupuleusement à la ligne et aux idéaux de l’organisation
- de réspecter les decisions et les personnages hierachiques
- assumer consciencieusement son rôle au sein de l’organisation et accomplir avec diligence et célérité les tâches permanentes ou ponctuelles qui lui sont confiées
- s’acquitter régulièrement de ses cotisations
- assister aux réunions et participer activement à toutes les activités de l’organisation,
- accepter la discipline de groupe et combattre résolument tout esprit messianique et sectariste au sein de l’organisation ;
- lutter contre le culte de la personnalité ;
- combattre énergiquement toute manifestation de régionalisme, de tribalisme, de népotisme et de corruption
- avoir une pratique sociale et professionnelle exemplaire ;
- développer en soi et autour de soi la critique et l’autocritique objectives
- s’engager à dénoncer les insuffisances dans le travail sans considération de personne ;
- s’intégrer aux masses laborieuses et se convaincre constamment de la nécessité de resserrer la liaison avec le peuple, seul acteur et artisan de l’histoire
- s’appliquer où que l’on de trouve et quel et quel que soit son rang social à observer ou faire observer le principe de l’équilibre intra et inter-régional
- enfin accepter la différence avec les autres membres de l’organisation et les autres partis, et observer les règles de la loyauté, de la solidarité et de l’amitié.
Organigramme des commissions de la protection des Enfants





















COPEH [coordination de la protection des enfants d’Haiti]
Grand’Anse /Jermie COPEGA [commission de la protection des enfants de Grand’Anse]
SUD
COPES [Commission de la protection des enfants du sud]
SUD’EST
COPESE [commission de la protection des enfants du sud’est]
OUEST
COPEO [commission de la protection des enfants de l’ouest]
ARTIBONITE
COPEA [commission de la protection des enfants de l’Artibonite]
NORD’OUEST
COPENO [commission de la protection des enfants du nord’ouest]
NORD’EST
COPENE [commission de la protection des enfants du nord’dest]
NORD
COPEN [commission de la protection des enfants du nord]
NIPPES
COPENIP [commission de la protection des enfants de nippes]


Les differentes structures des commissions des enfants, les coordonnateurs nationaux et les coordonnateurs de l’arrondissement de Jacmel et de Belle Anse .

1) Coordination de la protection des enfants d’Haiti ( COPEH )
Coordonnateur generale : Zidor corvington

Coordonnatrice nationale :Etienne Marie Nadil

<< Arrondissement de Jacmel>>

2)Commission de la protection des enfants de l’arrondissement de Jacmel ( COPEAJ )

Coordonnatrice :Sylva Marie Edith

3)Commission de la protection des enfants de la commune de Jacmel (COPEJ )

Coordonnatrice : Maitre Hyclide

4)Commission de la protection des enfants de la commune de Cayes Jacmel ( COPEC )

Coordonnatrice :Antoine Yolene

5)Commission de la protection de la commune de Marigot ( COPEM )

Coordonnatrice :Confident Meliane

6)Commission de la protection des enfants de la commune de la Vallee de Jacmel (COPEV )

Coordonnatrice :Gedeon Marie Ginette




<< Arrondissement de Belle Anse>>

1) Commission de la Protection des enfants de l’arrondissement de Belle Anse ( COPEAB )

Coordonnatrice : Odeus Gracilia

2) Commission de la protection des enfants de la Commune d’Anse a Pitre et Pedernales
(COPEAP )

Coordonnatrice : Pierre Enolice

3)Commission de la protection des enfants de la commune de Thiotte ( COPET )

Coordonnatrice imanche Mireille

4)Commission de la protection des enfants de la commune de Grand Gosier (COPEG )

Coordonnatrice : Louis Marimaude

5)Commission de la protection des enfants de la commune de Belle Anse ( COPEB )

Coordonnateur : Dominique Moise




Les differents coordonnateurs (trices ) de l’0rganisation de LA RELEVE ( Lancement Realiste des Leaders vaillants ) sur l’arrondissement de Jacmel et de Belle anse .

<< Arrondissement de jacmel >>


1) Coordonnateur de LA RELEVE pour l’arrondissement de Jacmel : Laurent Edzer
2) Coordonnateur de LA RELEVE pour la commune de Jacmel : Jean Erntso
3) Coordonnateur de LA RELEVE pour la commune de Cayes Jacmel :Maitre Fritzner
4) Coordonnatrice de LA RELEVE pour la commune de Marigot :Charles Clodette
5) Coordonnateur de LA RELEVE pour la commune de la Vallee de Jacmel :Jean Arlain : Coord.general
:Pierre Louis Wikenson :
Coord. adjoint




<<Arrondissement de Belle Anse >>

1) Coordonnatrice de LA RELEVE pour l’arrondissement de Belle Anse : Louis Dieussica
2) Coordonnateur generale de la RELEVE pour la commune de Thiotte : Sauveur Boucard
3) Coordonnatrice adjointe de LA RELEVE pour la commune de Thiotte : Exume Felix Ananie
4) Coordonnateur de LA RELEVE pour la commune de Grand Gosier :Louis Jean Daniel
5) Coordonnateur de LA RELEVE pour la commune d’Anse a Pitre :Bon Rodrigue

6) Coordonnatrice de LA RELEVE pour la commune de Belle Anse :


LA RELEVE COMITE EXECUTIF
JACMEL

CONSEIL COMMUNAL DE JACMEL


Noms/Prenoms
Fonction Telephone
1) JEAN ERNTSO coordonateur
2)PRINTEMPS EMMANUEL secretaire adjoint
3)COMPET EDNORD secretaire generale
4)CHERY DANISE responsable de finance
5)FAUSTIN JEAN RONY conseiller
6)JEAN BAPTISTE THOMAS delegue
7)JEUDY ABELLARD delegue
3727-58-30
8)LAMBERT EPSON responsable de communication information
9)LAMBERT FRANCIN conseiller


COMMITE EXECUTIF JACMEL

CONSEIL COMMUNAL DE LA COMMISSION DE LA PROTECTION DES ENFANTS DE JACMEL (COPEJ)

MAITRE HYCLIDE coordonnatrice
2)CHARLES SANTA secretaire adjointe
3)LOUIS NERLANDE secretaire generale
4)DUCLOS Mrie ROODNY FRANCESCA resp de communication information
5)DUFFAULT MACETTE deleguee
6)LEFEVRE LUCNER conseiller
7)JACQUET JACQUES delegue

LA RELEVE COMMITE EXECUTIF
CAYES JACMEL
CONSEIL COMMUNAL DE CAYES JACMEL

Noms/Prenoms Fonction Telephone Telephone

1) MAITRE FRITZNER coordonnateur
2) LAGUERRE JEAN RONY delegue
3) FRITZNER delegue 3625-04-94
4)PIERRE TONY 3754-30 23
5)MEDE ILNERA 3833-64-97
6)
7)
8)
9)







COMITE EXECUTIFCAYES JACMEL

CONSEIL COMMUNAL DE LA COMMISSION DE LA PROTECTION DES ENFANTS DES CAYES JACMEL (COPEC)

Noms/Prenoms Fonction Telephone
1)Antoine Yolene coordonnatrice
2)
3)
4)
5)
6)
7)



LA RELEVE COMMITE EXECUTIF
CONSEIL COMMUNAL DE LA VALLEE DE JACMEL

Noms/Prenoms Fonction Telephone
1) JEAN ARLAIN coord.generale
2) PIERRE LOUIS WIKERSON coord.adjoint
3)AMBROISE JOHNY secretaire.generale
4) JEAN ROSELAURE conseillere
5)PIERRE SAINT HAROLD delegue
6)FREDERIQUE FEDY responsable de finance
7)
8)
9)
















Les CLUBS des Enfants de la commune d’Anse a Pitre



CLUB DES ENFANTS HAUT BOIS D’ORME

ADRESSE:MARE ROUGE , CENTRE POLIVALENT


MONITEURS TELEPHONE NIVEAUX D’ETUDES
LOUIS-JEUNE ROBERT 3115 59 05 RHETO
FRANCOIS BERTINA 3888 94 01 RHETO
LAUTURE ROOSEVELT 3745 45 12 PHILO


NOM DES Enfants Age Sexe

1)LOUIS- JEUNE ROTTERDAM 9 ANS M.
2)SAMBOUR DUVALSON 9 ANS M.
3)SUVERAIN MENDELSON 7 ANS M.
4)BAZILE CLIFF 9 ANS M.
5)DOMINIQUE NICKENS 9 ANS M.
6)PIERRE LOUIS CLERVENS 10 ANS M.
7)SUVERAIN REBECCA 6 ANS F.
8)ANTOINE KENLOVE 9 ANS F.
9)ANTOINE CHRISTELA 10 ANS F.
10)JEAN PIERRE DUNIA 7 ANS F.
11)JOACHIM JUDELINE 7 ANS F.
12)JEAN CLARDIA 6 ANS
13)FLEURANTIN PETERSON 13 ANS F.
14)Bazil Jean Watson 14 ans M.
15)ANDRIS Luker 12 ans M
16)Monplaisir Rubens 12 ans M.
17)Avena Klervenson 8 ans M.
18)Bazil Nadersin 8 ans M.
19)Jean Walner 5 ans M.
20)Solange Santhia 7 ans
21)Ozaire Mrie Monique 6 ans F.
22)Badio Josia 11 ans F.
23)Jean Fladia 8 ans
24)Lubin Vena 10 ans F.
25)Jean Venise 7 ans F.
26)Fleurantin Savaneta 8 ans F.
27)Francois Magdaline 9 ans F.
28) Jean Baptiste Micheline 9 ans F.
Commune d’Anse a Pitre

Clubs des enfants de haut Bois d’Orme

Noms/prenoms Age Sexe

29)Desir Violine 10 ans F.
30)Serone Erling 7 ans F.
31)Louis Snaisson 7 ans F.
32)Jean Baptiste Rutchela 7 ans F.
33)Syverain Baby 6 ans M.
34)Jn Jules Johnson 6 ans M.
35)Azor Kethima 7 ans F.
36)Jean Fegens 6 ans M.
37)Innocent Emmanuel 9 ans M.
38)Wilcinot Guy Lorvens 10 ans M.
39)Camille Micana 10 ans F.
40)Gabriel Sofia 11 ans F.
41)Gabriel Micama 10 ans F.
42)Jean Pierre Calvin 10 ans M.
43)Jn Baptiste Staifine 8 ans F.
44)Permission Romere 10 ans M.
45)Wilcinot Venante 10 ans F.
46)Wilcinot Makenson 11 ans M.
47)Jean Patrick 8 ans M.
48)Gentille Elda 11 ans F.
49)Jeudy Wilda 6 ans F.
50)Wilcinot Kethia 11 ans F.
51)Jeudy Fedner 10 ans M.
52)Fleurant Lubin 11 ans M.
53)Jameson Fleurantin 8 ans M
54)Jean Mickenson 11 ans M.
55)Jasmin Ramino 11 ans M.
56)Gabriel Remy 11 ans M.
57) Ginette Kanis 7 ans F.
58)St Louis Didine 9 ans F.
59)Jean Baptiste Richela 6 ans F.



Commune d’Anse a Pitre
Clubs des enfants de Bas Bois d’Orme


NOM DES ENFANTS AGE SEXE
DOCCY ASCHELEY 11 ans F
DOCCY CAROLINE 10 ans F
FRANCOIS WICHENADA 10 ans F
JEAN FRANCIA 10 ans F
JEAN FELENCIA 9ans F
JOSEPH MAKENCIA 10 ans F
LOUIS ANDRINE 10 ans F
LAZARE WISELENE 12 ans F
AVENA CARLINE 5 ans F
JEAN MICHELINE 6 ans F
CHERLINE JEAN 9 ans F
JEAN CHERLANDE 9 ans F
GERMAIN MARIE EDWIGE 10 ans F
DEMOSTENE NERLEY 8 ans F
TAMARE LOUCIANA 9 ans F
LOUIS OLDINE 10 ans F
JEAN MIDELINE 12 ans F
PIERRE ANNA 11 ans F
RICCNOT DENIA 11ans F
REGALAS PATRICIA 8 ans F
WILLINOT EVENCIA 11ans F
PERMISSION INGHT-DINCE 6 ans F
WILLINOT ANGELITA 12 ans F
TOUSSAINT IDALISE 12 ans F
JEAN PIERRE VILANDIE 11 ans F
JEAN FRANCOIS CLARENCIA 10 ans F


























CLUB DES ENFANTS DE BANANE


MONITEURSTRICES TELEPHONE DATE DE NAISSANCE NIVEAU D’ETUDE
PIERRE-LOUIS KLARENS 4605-41-15 21688 RETHO

FRANCOIS YGLEINE 3775-39-61 121186 NOEUVIEME


NOM DES ENFANTS AGE SEXE
ANESCA CHRISTUDE 6ANS F
ANAROSE FRANCOIS 8ANS
CLANILIA ETIENNE 9ANS
CHRISTAMENE JEAN 14ANS
BISTARIA PIERRE 13ANS
MAY DAPHCA ROUSSEAU 11ANS
DIADIMA DEVALON 8ANS
DIALINE JEAN 14ANS
DARLENE JOSEPH 9ANS
DIEUBON JEAN 10ANS G
DELINX JN PIERRE 15ANS G
DROUILLARD MONICA 12 ANS
CLIFORDE DESERT 11ANS G
ARLANDE FRANCOIS 13 ANS G
CATIANA ALEXANDRE 7ANS F
EMMANUELA CLERVEAU 7ANS F
CLIFNY PAULO PIERRE 9ANS




Les differents axes d’interventions

Montage des clubs des enfants et de jeunes dans les differentes communes au niveau du departement du sud ‘est .

1) Choix des Enfants : de tranche d’age de 5ans – 12 ans
2) Choix des Jeunes : de tranche d’age de 13 ans – 25 ans


_A court terme
Choisir les moniteurs
1) Education : au moins 12 moniteurs(trices ) par commune
2) Sports : au moins 12 moniteurs (trices ) par commune

Education :travailler tous les samedis de 8 heures AM pour 1 heure PM
Rechercher des talents et decouvrir les lacunes chez les
Enfants et les jeunes .
Faire des echanges entre les enfants et les jeunes
-Education
-Regarder et evaluer le systeme educatif haitien
-Expansion/ faire des propositions
-Sports
-Cultures
-Le tourisme
-le commerce
-Developper la production locale dans les differents domaines
-Construction de centre d’accueil ou de centre d’hebergement
-Cours de langues et informatiques
-Construire des ecoles primaires et professionnelles de qualite dans chaque section communale au niveau du departement du Sud’Est .

Construire et equiper des centres et des ecoles de football dans chaque commune au niveau du departement du sud ‘Est .


Sports
-Football
-Volleyball
-Tennis
-Basketball
-Tae kwon do
Etc


Danses et musiques

Artisanats


B)Pour les enfants et les jeunes

-Differentes formations theoriques et pratiques adaptees a la realite du pays .
-Formations professionnelles
-Rechercher de parrainage pour payer les frais scolaires pour les enfants, les jeunes.
Rechercher de bourses d’etudes pour les jeunes en Haiti e a l’etranger .

Rechercher de fonds pour aider les jeunes a monter des petits bisiness ou de moyennes entreprises .
Montage des associations professionnelles a travers les differentes disciplines .
Montage des moyennes entreprises ou les aider a creer ou a rechercher du travail .



Les idees de projet pour le Lancement Realiste des Leaders Vaillants ( LA RELEVE ) et la coordination de la protection des Enfants d’Haiti (COPEH ) via la Commission de la protection des enfants du sud ‘Est ( COPES ) et via la commssion de la Protection des enfants de l’arrondissement de jacmel ( COPEAJ ) et la commission de la Protection des enfants de l’arrondissement de Belle Anse ( COPEAB ).

Les besoins primaires pour les differents clubs des enfants .

1)Education
2)soins de Sante
3)Nourriture

1) Education ( Intellectuels )
-Formation des moniteurs (trices )
A court terme :12 en education par commune/departement du Sud’est.(Jacmel )
-Compenser ou payer les moniteurs et les monitrices
-Choisir et payer les 1 superviseur par commune /departement du sud’est (Jacmel ).

-Materiels( education )
Livres, cahiers, plumes , craies ,brosses, feuilletons pour les enfants, jeux de l’esprit .
Autres materiels didactiques
Laptos, computers, television, retroprojecteurs, flip chap , etc .

-Education avec les enfants et les jeunes .
a) Parrainage ( paiement des frais scolaires ou de professions manuelles ) pour l’arrondissement de Jacmel et de Belle Anse .Annee 2012-2013
Accessoires ( uniformes , livres ,cahiers , nourritures , etc )

Pour les jeunes
a) Education
-Brosses , craies ,maillots avec le logo de l’organisation de LA RELEVE .
-Retroprojecteurs
-Laptops
-Television
-Radios ( equipements )
-Energie electrique .
Tournoi de football/ programme culturel .
Compenser les moniteurs pour les jeunes .
Compenser le gardien des centres pour les jeunes .

Differents seminaires pratiques avec les ouvriers ( macon , Charpentier , etc )

B) Affermage ou construction de bureaux de l’organisation de LA RELEVE dans les deux arrondissements de Jacmel et de Belle Anse .



2) Sports
- Soins de sante
- Formations des moniteurs (trices )
- A court terme : 12 moniteurs ( trices ) en sport par commune /departement du Sud ‘est .
- Compenser ou payer les moniteurs(trices ) en sport .
- Choisir et payer 1 superviseur par commune/ departement du sud ‘Est ( Jacmel )


Materiels de sports
A) Football
-Ballon de football
-Filet
-Equipements
-Souliers de
football ( Chaussures ).
-Cornes
-Sifflet ( etc ).

B) Volley ball
-Materiels de football

C)Tennis
-Mareriels de tennis.

D)Baskett Ball

-Materiels de basketball
E) Tae kwon do
- Materiels de Tae kwon do .

Vision pour le sport .

Tournoi de toutes sortes dans les differentes communes de l’arrondissement de Jacmel et de Belle Anse .

Construire ou creation de l’ecole de Football dans chaque commune du departement du sud ‘est.


Resume / Idees de projet.

Projet en cours / Recherche de financement rapide .

1) CLUB des enfants
-Achat de materiels

-Paiement ou compensation des moniteurs (trices )
-Paiement de frais scolaires pour les enfants ( annee academique ) 2012- 2013 .
- Recherche de nourriture .

2) Recherche de financement pour la clinique sove lavi Ansapit .
-paiement / affermage
-Employers
-Achat de materiels
-Achats de medicaments.
-Achat de terrain pour la construction d’un centre pour la clinique ( sove lavi Ansapit ).

3) Ouverture de LA RELEVE Ecole professionnelle /(Arrondissement de Belle Anse et de Jacmel), Thiotte .

-Louage ou affermage d’un local .
-Achat de materiels didactiques .
-Paiement de professeurs .
-Nourriture pour les eudiants .



Fait a Jacmel , le 01 Mai 2012 .

Pour le conseil du departement du Sud ‘Est .LA RELEVE

Noms/Prenoms Fonction Telephone Zone

1)Zidor corvington Coordonnateur 4783-75-32 Arrond.Jacmel/Belle Anse
2)Odeus Gracilia Secretaire 3 833-19-83 Arrond. Belle Anse
3)Alexandre Wilmine Resp.finance 3677-21-70 Arrond.de Bainet
4)Louis Dieussica Secretaire 46268223 Arrond. de Belle Anse
5)Laurent Edzer Delegue 3679-42-79 Arrond. de Jacmel
6)Cadet Ernst Responsable des ( 514)-220-2138 Arrond. de Jacmel
Affaires etrangeres

7 Arrond. de Bainet





Prepare par : Zidor Corvington
Coordonnateur departement du Sud’Est pour La RELEVE
Et coordonnateur generale de la coordination de la Protection
Des Enfants d’Haiti .

Adressse : Rue du creac #5 bis, jacmel –Haiti ou rue du Paradis #4, Jacmel-Haiti .

Telephone : 4783-75-32, 4313-23-74, 3 836-13-79.

Email : corvingtonzidor@yahoo.fr, zidorcorvington@yahoo.fr, lareleve12@yahoo.fr.









 

Méssage pour vous jeunes Universitaire, écolier, Professionnel haïtien l’heur de la révolution est arrivé.
La conscience et la dignité vous frappe a la porte ouvre lui, et laissé lui vous parlez
Car : le destin de ce pays est entre nos mains, ne nous laisse pas manipulé par ses anciens pillagets et opportunistes. Défendons nous notre avenir

Comment stimuler l’économie productive ?

L’Etat, la dignité... et la colèreRassemblés en janvier 2010 à l’université de Nottingham, une centaine de chercheurs ont tenté d’éclaircir la signification politique de la « vague rose », cette série de victoires électorales de la gauche (ou du centre-gauche) dans la plupart des pays latino-américains, entre 1998 et 2006 . Ce phénomène — nouveau — d’accès « massif » au pouvoir a conduit la plupart des intervenants à rouvrir un vieux débat, à l’aune de l’expérience politique d’une région où son intérêt ne se borne plus à la théorie : faut-il s’emparer de l’Etat pour changer le monde ?

Le premier constat, c’est que la droite, elle, ne s’en prive jamais. « Dans les années 1980, observe William Robinson, professeur à l’université de Santa Barbara (Californie), une fraction des classes dominantes évince l’élite traditionnelle et s’empare du pouvoir d’Etat pour faciliter le processus de mondialisation libérale... dont elle tire le plus grand profit. » Ainsi, la montée en puissance des néolibéraux a au moins un mérite : elle démontre qu’en « s’emparant du pouvoir d’Etat » il est possible de « remettre en cause le statu quo ». Encore faut-il véritablement le souhaiter.

Pour Juan Grigera et Luciana Zorzoli, deux chercheurs argentins, ce n’est pas vraiment ce qui caractérise la présidence de M. Néstor Kirchner en Argentine (2003-2007) : « Son rôle fut de restaurer la gouvernabilité du pays », tout en s’assurant qu’« on ne toucherait pas au modèle économique ». Pis, observe Sara Motta, de l’université de Nottingham, à propos cette fois du Brésil, de l’Uruguay et du Chili, « le renforcement de la démocratie s’accompagne dans ces pays de mesures sociales d’assistanat qui mènent à une “naturalisation” de la pauvreté », selon l’idée que les inégalités feraient partie de l’« ordre des choses » et qu’il faudrait finalement constater l’impossibilité de les éradiquer...

En pleine crise du modèle néolibéral, souligne Motta, on perçoit aisément l’intérêt, pour les classes dominantes, de voir arriver au pouvoir des gouvernements qui, « supposément issus des classes populaires, affaiblissent la (...)



Cet article sera prochainement disponible en version intégrale
Archives
2010
Seule l’éducation résiste
par Tom Amadou Seck. — mai 2010
L’Etat, la dignité... et la colère
par Renaud Lambert. — avril 2010
Et la pauvreté s’invite dans le débat britannique
par Eric Dupin. — avril 2010
L’Enigme du retour
par Christophe Wargny. — mars 2010
Haïti, la tectonique de la misère
par Christophe Wargny. — février 2010
Vers la disparition des peuples papous en Indonésie ?
par Philippe Pataud Célérier. — février 2010
Le tabou des excréments, péril sanitaire et écologique
par Maggie Black. — janvier 2010

Haïti 1983. Photo F.& F. Biaggi.
Reconstitution d’une communication présentée sur notes
à l’«Interamerican Dialogue» du mercredi 20 avril 2005 à Washington D.C.

I.- Un rappel introductif d'éclairage du contexte thématique
Depuis un demi-siècle, ce pays d'Haïti connaît un des plus grands changements sociaux de son histoire: la massification qui a lancé l'initiative des masses vers l'irruption directe dans la politique et la vie sociale consciente. Ce recentrage des acteurs politiques et sociaux est reflété dans les nouveaux noms de famille émergeant dans la notoriété et dans le registre de la notabilité. Le poète Jean Brierre, revenant d'un long séjour en terre africaine, s'écriait : Je ne connais pas ces gens-là d'aujourd'hui et ils ne me connaissent pas.

Il est courant d'entendre dire à des visiteurs haïtiens de l'élite traditionnelle en revenant au pays pour un bref séjour: je ne reconnais pas ma ville. C'est que son contenu social a changé. Quel va être le comportement politique de ce nouveau pays et surtout son comportement électoral au bout d'un processus qui a vu l'échec de deux populismes successifs: le populisme fascistoïde de François Duvalier et l'anarcho-populisme d'Aristide, et en refus actuel d'un troisième populisme dont le spectre n'est pas encore définitivement écarté? Qui seront les dirigeants politiques de demain et qui doit avoir peur du suffrage universel?

Mais le pays traverse depuis un siècle la plus grave et plus longue crise de son histoire nationale: la crise structurelle de la société traditionnelle Haïtienne en voie de dépérissement: «the passing of a traditional society». Mais le traditionalisme, tout en mourant, est encore assez vivace pour continuer à occuper les avenues et bloquer l'avènement de la société moderne. Celle-ci, cependant, frappe à la porte avec pugnacité et à défaut de pouvoir entrer, elle se répand en enclaves de modernité dans la réalité du pays. La crise, nous dit Gramsci, c'est quand l'ancien résiste encore efficacement alors que le neuf veut l' emporter. C'est l'Haïti de la vraie et profonde transition, ce que j'ai appelé un «hiatus inter-systémique». Quel levier fera basculer définitivement le système vers l'abîme de l'échec d'un traditionalisme en décomposition à la suite de la descente actuelle aux enfers ou décisivement la poussée novatrice de la modernité émergente?

L'évolution conjoncturelle place au premier plan de l'actualité les «trois D»: le désarmement, les décaissements et le dialogue national. Deux de ces trois urgences dépendent en priorité de l'étranger interventionniste et le troisième risque d'entrer en conflit avec les élections programmées, ce qui crée une contrariété tendancielle des agendas.

Au fond, la pauvreté Haïtienne, est-elle à la phase terminale du cancer? Depuis quand donc Haïti est irrémédiablement pauvre à l'agonie? Il ne faut pas s'empresser de répondre: depuis toujours car on peut avoir des surprises. Mon amie canadienne économiste sociale Kari Levitt m'assurait, analyse comparée en mains, qu'il fallait ré-évaluer en hausse le PNB par tête d'Haïti par rapport à la Jamaïque par exemple, cependant de toute évidence nettement plus évoluée économiquement De toute façon, c'est un pays en détresse mais en attente. Le dernier mot n'est pas dit.

II.- Variations sur la problématique générale et évolutive de la pauvreté haïtienne
Le mot de pauvreté est aussi vieux que le monde, mais sa réalité a été perçue différemment, selon l'époque, les cultures et civilisations, l'impact des conditions climatiques et les variations dans le rythme de l'évolution démographique comme pression sur les ressources disponibles. C'est un truisme de dire que toutes ces variables ont joué dans le cas Haïtien qui nous occupe aujourd'hui comme ailleurs, avec une intensité changeante au gré des circonstances. Mais le jeu de ces variables a été inventorié et on sait sur lesquels on peut jouer pour agir conséquemment, je veux dire en connaissance de cause. Il y a une stratégie opérationnelle dans la lutte contre la pauvreté, au moins pour la réduire en fonction des moyens disponibles appropriés.

La pauvreté a même été un idéal de vie ou même une condition pour la sainteté, et en tout cas, elle a été considérée comme naturelle pendant longtemps. Il y a pauvreté quand les besoins primaires d'une population ne sont pas satisfaits, et cela commence par le manque collectif de nourriture pour atténuer sa faim, premier signe de la pauvreté structurelle, suivi des carences graves de la santé ou maladies et de la privation d'éducation ou ignorance, en tête de liste des besoins sociaux de l'individu. Cette insatisfaction des besoins sociaux de l'individu va se répercuter sur les problème de structure sociale pour étager les strates, couches, catégories et classes que recouvre le champ de la pauvreté, dans la problématique «classes laborieuses, classes dangereuses» du baromètre de la contestation exprimée dans la «question sociale».

Le cas Haïtien montre la relation entre la pauvreté subjective, relative et même acceptée pendant longtemps, et la pauvreté objective, concrète et absolue qui frise le seuil de l'inacceptable vu les inégalités sociales intenables. La pauvreté massive est atteinte quand «le coût de l'homme» pour employer un mot de François Perroux n'est pas du tout assuré pour la grande majorité de la population, comme c'est la réalité de l'Haïti contemporaine.

On comprendra que mes propos présents d'ouverture du débat sur le dossier de la réduction de la pauvreté Haïtienne prennent en considération que deux des panélistes sont membres respectivement de la Banque Mondiale et de la Banque Interaméricaine de Développement et donc en charge des aspects techniques et quantitatifs du sujet. Ceci m'amène à mettre l'accent sur la dimension humaine générale et historique du problème et sur les variations dans la poursuite du combat pour la réduction ou l'éradication de la pauvreté dans une stratégie de confrontation à venir avec la pauvreté structurelle en Haïti, à commencer par sa dimension politique – le primat du politique – quand enfin dans notre pays on acceptera de «faire la politique autrement ».

III.- Variations sur le thème de la pauvreté dans la problématique de l'évolution socio-économique Haïtienne On peut dire de la pauvreté que, comme la nostalgie, elle n'est plus ce qu'elle était
La pauvreté en Haïti a une consonance particulière qui lui vient de l'histoire. Le mot, en effet, est associé au binôme café et vivres qui a réglé l'économie haïtienne jusqu'aux temps récents, le café comme la base majeure d'exportation soutenant l'économie entière, et les vivres comme l'élément local de base de la production et de la consommation pour l'économie nationale. Le café est connu pour avoir assuré l'opulence d'une riche minorité de spéculateurs et d'exportateurs de l'élite urbaine, mais aussi pour avoir pourvu les ressources globales minimales pour garantir la provision monétaire dans les jeux des échanges. Les vivres ont assuré le matelas de sécurité pour une majorité paysanne souvent aisée dans le champ de la production et assurant un excédent «commercialisé» du labeur paysan. Cette aisance vivrière a pris son origine dans la destruction du système de la plantation pendant la révolution Haïtienne créatrice, par le morcellement, d'une structure agraire finalement dominée par la moyenne et la petite propriété.

Une authentique paysannerie a émergé dans une abondance vivrière pour beaucoup sinon pour tous, au point de devenir légendaire sous le qualitatif de «bonheur vivrier» ponctuée en outre par les retours annuels réguliers et providentiels de la saison des mangues. Bien sûr cette description ne manquait pas d'être idyllique, mais le fait indéniable est que tout cela mettait une sourdine sinon même un masque sur la pauvreté persistante de l'économie Haïtienne. Pour sûr, les statistiques d'une pauvreté rampante avaient beau être déjà là, mais pour exprimer la qualité de la vie, le genre de vie n'avait pas besoin de statistiques pour confirmer ou dissiper les perceptions. Ecoutons nos dictons d'hier dans leur insouciance des chiffres: là où il y en a pour 7, il y en a pour 10, et plaie d'argent n'est pas mortelle ou une progéniture nombreuse est une bénédiction.

Il y avait une distance sinon même un fossé entre les preuves statistiques montrant la pauvreté chez nous, et les modèles de comportement d'accommodement avec elle pour la nier ou la masquer, une question de «décorum» polyclassiste. Ainsi, la pauvreté rampante a pu n'être pas un problème, à cette ère pré-statisque ou extra-statistique quand elle ne s'exprimait pas en souci collectif pour une politique publique contre une pauvreté qui n'était pas encore perçue comme massive. Chacun en connaissait des cas ou des lieux, mais la pudeur dite «petite-bourgeoise» (?) les faisait taire. Et puis, qui voulait tendre son bol ou son «coui» de mendiant professionnel? La parenté (ou la proximité qui en tenait compte car voisinage cé fanmi) était le recours – économie familiale - ou alors les poches de pauvreté stricte ou excessive étaient laissées à la diligence généreuse des institutions religieuses de charité comme depuis le Moyen-âge européen.

Mais les temps d'Haïti chérie sont révolus comme soudainement. Et avec l'ère post-caféière, compagne d'un déficit croissant concomitant de vivres, la pauvreté persistante devient une réalité manifeste et aveuglante, et donc désormais perçue comme telle, et cette reconnaissance de la pauvreté massive Haïtienne est irréductible à l'effet de ponction démographique que constitue l'émigration devenue massive elle aussi.

L'explosion démographique – de 500'000 habitants en 1804 à plus de 8 millions d'âmes en 2004 – et la micro-propriété devenue dominante – de 25-30 carreaux de moyenne d'exploitation familiale en 1816 à un demi carreau en 1996 - ont eu l'effet combiné et cumulatif de détruire la relation «équilibre et population» C'est alors, c'est-à-dire maintenant, que la pauvreté devient statistique en Haïti, par exemple l'espérance de vie 49, 4 en 2002 (contre 81,5 au Japon et 80 ans en Suède) ou le taux d'alphabétisation des adultes 51,9 (contre 99.7 en Barbade et 98,5 à Trinidad).

IV.- Les recettes d'une prescription éprouvée mais à rénover: une trinité stratégiquement concordante, nouvel impératif de la conjoncture
Quoi faire pour éradiquer la pauvreté ou la réduire à un seuil supportable dans la société globale en accélérant le rythme du progrès social?

Je ne suis pas ici pour contester ni sous-estimer la fécondité des méthodes et techniques les plus aptes à propulser le progrès social dans la bibliographie de la thérapie sociale corrective de la pauvreté, en y incluant les tâches modestes mais importantes des «social workers» (travailleurs sociaux) pour améliorer l'environnement de proximité en vue de réduire la pauvreté localement, sur le terrain. J'y pense au contraire dans le cas préoccupant de la délinquance urbaine juvénile Haïtienne pour laquelle la justice répressive, qui ne doit pas perdre ses droits, peut trouver cependant des tempéraments guérisseurs dans le traitement des drames sociaux de la pauvreté qui sont associés à l'existence de cette délinquance juvénile sinon même à son origine.

Je m'efforce de rester au courant du fait que la sous-traitance, les «joint ventures», les zones franches et le micro-crédit, par exemple, sont à l'agenda du secteur privé Haïtien et des investisseurs étrangers pour y rester, en vue de générer la croissance et l'expansion économiques pourvoyeuses de «jobs» et de dividendes sociaux ou retombées sociales.

Je me réjouis que de nouveaux produits ont pris ou peuvent prendre la relève du café pour le marché des exportations comme les mangues, le ricin, la papaye et le retour des huiles essentielles, et que des favorites de la diaspora peuvent être dynamiquement propulsées localement comme le rhum Barbancourt, les champignons noirs («djon-djon») et le lambi pour la consommation extérieure des Haïtiens de l'étranger à des fins sociales par la voie indirecte de l'enrichissement économique engendrant une meilleure circulation et distribution de la richesse.

Mais si je suis à cette table de conférence, c'est pour braquer le projecteur et les feux de la rampe en vue de démontrer la centralité d'une thèse déjà ancienne et mienne, à savoir que pour réduire ou essayer d'éradiquer la pauvreté en Haïti, vu ce qu'est devenu le contexte Haïtien actuel, signifie une stratégie politique consistant à réaliser graduellement mais simultanément les trois modernisations: la modernisation politique (que nous appelons aujourd'hui la démocratisation, incluant les élections libres, le pluralisme politique et la promotion des droits humains), la modernisation économique (que nous appelons aujourd'hui la croissance auto-soutenue et le développement durable) et la modernisation socioculturelle (que nous appelons aujourd'hui le développement humain poursuivi dans l'épanouissement individuel par la justice sociale et l'équité vers un objectif de chances égales pour tous).

Le fait est qu'avec la véritable transition à venir après les élections attendues en 2005, nous serons obligés d'effectuer le triple décollage des trois processus en même temps, pour avoir raté les opportunités de la seconde moitié du 19ème siècle et du premier quart du 20ème comme pays indépendant parmi d'autres tels le Japon de l'ère Meiji (grand changement) pour le modèle duquel l'élite para-féodale Haïtienne d'alors se passionnait, ou la Chine nationaliste de Sun Yat Sen dont la révolution suscitait une vie curiosité alimentée par les correspondants locaux dépêchés sur place, ou la métamorphose de la Turquie de Mustapha Kemal Ataturk dont on sait qu'elle hantait l'esprit du jeune François Duvalier et l'Ecole historico-culturelle «Les Griots». Ayant raté le train, Haïti fit alors son entrée en sous-développement.

Les trois modernisations se doivent désormais être une performance concomitante alors qu'ailleurs, elles se sont échelonnées en trois phases : la première, généralement économique, puis la seconde politique et finalement la troisième socioculturelle, parce que changer les mentalités est plus difficile à réaliser que diviser un atome. Les transferts opérés par la diaspora vers Haïti et les anticipations d'investissement à venir de celle-là ne sont pas encore des substituts pour l'impulsion qui doit venir de l'intérieur, cette impulsion endogène qui culminera en progrès social. De là la nécessité de la stratégie trilogique concordante pour gérer cette impulsion.

Ces trois modernisations nécessaires à mener à bien simultanément ont au moins deux conséquences opérationnelles: le gradualisme dans la stratégie frontale pour combattre la pauvreté, mais aussi un dosage évolutif entre les trois Un cours graduel par étapes est, en effet, indispensable dans la poursuite des trois modernisations simultanément conduites. Mais aussi un dosage évolutif doit être de pratique appropriée, pour justifier pourquoi, quand et comment. Tout est dans le dosage. On trouvera logique d'inaugurer la modernisation économique par une dose relativement plus forte au départ, tandis que progressivement on aura à renforcer le volet de la modernisation sociale quand une telle accélération deviendra possible parallèlement à la normalisation et à la stabilisation du processus électoral grâce à l'état de droit. De là l'importance clef d'élections acceptables pour être acceptées.

Précisément pour lier le problème de la pauvreté avec l'actualité politique de la compétition électorale déjà entamée, trois questions ont été aditionnellement posées dans ce panel consacré à la pauvreté. Il est difficile et hasardeux de répondre à la première: comment les élections à venir seraient-elles impactantes sur la réduction de la pauvreté? Les débours de l'organisation des élections et de la campagne électorale sont une manne vite distribuée au niveau de la base en portions infinitésimales – le traditionnel clairin rural sera encore de la partie -, donc d'un impact quasi-nul sur les efforts de réduction de la pauvreté.

L'effet des élections peut cependant être de créer un climat de nouveau commencement comme pour en finir enfin avec la transition donc le provisoire, et ouvrir la voie à la stabilisation d'un nouveau cours des affaires, J'appellerais cela un effet d'anticipation sur les expectations d'un mieux être social. Enfin sur le plan international, la volonté politique que les élections soient faites comme la détermination affichée que cette volonté soit faite, laisse augurer une préparation d'un tournant positif de la coopération internationale.

Notons que, dans un article paru dans «Vision», périodique publié par le CSIS de Washington, j'ordonnançais le processus de démocratisation lui-même en trois étapes correspondant au rythme des deux autres modernisations, en plaçant la candidature d'Haïti au décollage pour les débuts renouvelés du processus de la démocratisation en 1986, en un essai à transformer, comme on dit en rugby. Ceci devait correspondre à l'inauguration chez nous de la «révolution démocratique» dans ce triplet stratégique pour le développement humain précédant de près, selon notre programme de gouvernement en 1988, le «package» de politique publique pour pousser en avant le processus de l'équité sociale avec le rôle de l'Etat, du secteur privé et du monde des travailleurs comme trois partenaires.

On y voyait l'embryon de la réalisation du rêve de «l'économie sociale de marché» chère aux démocrates-chrétiens et aux socio-chrétiens, fondée sur le système de la libre entreprise, mais avec une stratégie intelligente pour réduire la pauvreté, non seulement en augmentant le gâteau en vue de sa répartition, mais mieux en envisageant les modalités d'une distribution équitable des portions au moment même d'en concevoir la production, ce qui affectera cette production elle-même dans ses modalités et dans sa finalité.

Produire est un impératif exigeant qui demande beaucoup de travail (hard work). Du modèle de l'ère Meiji du Japon d'hier à celui de Taiwan de la Chine d'aujourd'hui, le trait commun est ce «hard work» dans la réalisation des trois modernisations, de l'une à l'autre et d'un stage à l'autre, en termes de gradualisme et de dosage L'essentiel, de toute manière, est qu'il faut une synchronisation entre les trois modernisations simultanément conduites: une véritable «symphonie concertante».




 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement