LA RELEVE
EL RELEVO
LANZAMIENTO REALISTA DE LOS LÍDERES IN-TREPIDOS
Lancement Réaliste des Leaders Vaillants
Est fondé a Port-au-Prince, fontamara 27, Rue Thermo # 4 le 21 Avril 2007 à 4 heures PM, connu sur le nom de LA RELÈVE. Le Lancement Réaliste des Leaders Vaillants
Une organisation nationale militant dans le social et dans la politique interne et externe du pays.
La devise de l’organisation est une révolte de conscience Sociopolitique, Culturel et éducatif dans toutes les couches pour une autre génération plus honnête et plus soucieuse Pour une Nation Fière.
La couleur de l’organisation est le rouge et blanc.
Blanc pour la sincérité et l’honnêteté et le rouge pour le respect de la vie et la guetté
LA RELEVE
Un jeune leader enquête de la relève
Une bataille qui ne sera pas facile
La jeunesse constitue-t-elle le moteur de la société ? Malgré leur peu d’expérience, les jeunes peuvent-ils contribuer à changer l’inchangeable ? Peuvent-ils faire de bons leaders ? Quel impact ont-ils sur le monde ?
Quel est nos dernier recours pour lendemain ?
Sous ce système capitaliste les jeunes sont tout particulièrement victime de l’oppression et des abus socio. Nous occupons les plus mauvais emplois, n’avons droit qu’à de bas salaires, nous subissons les règles imposées arbitrairement par le gouvernement, nos parents et professeurs, nous sommes gênés dans le développement de notre sexualité, nous n’avons pas le droit d’émette nos opinions, de voter et encore moindre de défendre nos droits contre les oppression des concernés. Mais pouvons être envoyés à la mort dans des manifestations pour le compte de guerres politique, nous utilisés dans des actions malsains , et cela pour ne citer que quelques exemples. Cette oppression est la conséquence du capitalisme. C’est pourquoi nous ne pouvons mettrons un terme à cette oppression qu’à travers le dépassement du système capitaliste.
Cette oppression nous est également imposée par la gauche. Dans chaque parti réformiste l’on peut observer comment les adultes décident des politiques à mettre en place tandis que les jeunes ne sont bons qu’à accrocher des affiches.
Le mouvement anticoruptionnel des jeune LA RELEVE actuel, actif à travers les 10 départements d’Haïti et à Saint-Domingue depuis les protestations contre le meeting de la transition 2004, est au départ un mouvement de jeunesse. Même si les dirigeants sont principalement issus des ambassades, d’ONG, de partis réformistes et de syndicats, la base du mouvement est constituée de jeunes activistes déterminé pour un changements social, éducatif et aussi de l’intégration de la jeunesse dans les ministères ainsi que la politique du pays. .
Il est choquant que la gauche traditionnelle, c’est à dire les opportunistes mal formés, les corruptio-nistes sans dignité et les syndicats sans consciences, soit si faible à travers la jeunesse. Le mouvement anticapitaliste d’aujourd’hui est l’expression du fait que les jeunes souhaitent lutter mais à travers d’autres biais que ceux qui nous sont proposés traditionnellement.
La partie la plus militante du mouvement anticapitaliste doit aussi rentrer dans la lutte des classes, et cela dans la perspective d’une révolution prolétarienne. Nous nous battons pour que la base jeune du mouvement s’organise elle-même de façon indépendante, ce qui lui permettra de se débarrasser du ‘traditionnel’ réformisme et de prendre elle-même le gouvernail du pays.
Pour avancer, ces jeunes radicaux ont besoin le soutien de tous les organisation de bases en Haïti qu’ou a l’extérieurs ainsi que des ambassades indépendante, de tous ceux qui dit être ami d’Haïti, des révolutionnaire étrangers qui n’ont jamais accepté cette mal cité imposé aux peuple haïtien. Depuis plus que 2, (deux) siècle, le mouvement communiste de CUBA et la bataille du Président Venezuela a défendu le peuple et l’avenir des jeunes de leurs pays avec de telle dignité. L’Internationale Communiste de 1921 dit : «Toute l’histoire du mouvement de la jeunesse prolétarienne à travers le monde montre que seules les organisations de jeunesse indépendantes, c’est-à-dire celles qui se gèrent elles mêmes, peuvent conduire à la formation de militants révolutionnaires déterminés et aventureux et créer des organisateurs habiles de la révolution et dans la perspective de la mise en place du pouvoir.
La théorie sur la “complète indépendance du mouvement des jeunes évolutionnistes ” que LA RELEVE veux défendue contient deux aspects :
1) séparer les jeunes des organisations réformistes en rejetant systématiquement tout type de tutelle ou de bureaucratie. 2) donner aux peuple la chance de vivre sans aucune oppression meurtrière des opportunistes assoiffer du pouvoir ou du montage d’insécurité fabrique par la communauté INTERNATIONALE pour s’enrichir des biens du pays et de nous occupé maltraité et nous humilis comme des chiens sans recours par devant la presse international.
3) donner aux jeunes leaders activistes l’opportunité d’assumer des responsabilités pour qu’ils apprennent eux-mêmes de leurs succès et échecs.
C’est dans cette optique que REVOLUTION oeuvre pour la mise en place d’un mouvement de jeunesse indépendant, Fraternité et révolutionnaire. L’indépendance politique et organisationnelle sous entend que la jeunesse doit décider elle-même de la politique qu’elle veut mener et la mettre en pratique de façon indépendante. Les jeunes activistes ont besoin de plus qu’une simple théorie : ils ont besoin d’un esprit de résistance et de confiance en eux même qu’ils ne peuvent acquérir qu’à travers la lutte pour leurs idées. (Ils apprennent déjà l’obéissance aveugle dans l’école de la bourgeoisie). Une organisation de jeunesse communiste doit être une école pour la lutte révolutionnaire et doit offrir une éducation politique pour la compréhension des théories marxistes.
Nous souhaitons que se crée une organisation de jeunesse large dans laquelle tous les jeunes qui veulent lutter contre le système capitaliste peuvent se retrouver autour d’un programme basé sur les théories marxistes et l’expérience du mouvement des travailleurs. Chaque génération doit aborder le socialisme par son propre biais et c’est ainsi que les jeunes activistes d’aujourd’hui doivent travailler sur de nouvelles idées au lieu de simplement adopter les formules déjà prêtes de leurs «parents». Une organisation de jeunesse révolutionnaire ne doit donc pas seulement participer de façon résolue à la lutte des classes, mais également être un espace de débat des questions politiques actuelles.
L’indépendance ne signifie pas que nous voulons nous séparer des activistes plus âgés. Des révolutionnaires expérimentés sont pour nous d’une importance extrême en tant que professeurs et conseillers. Mais, comme Karl Liebknecht l’a déclaré il y a cent ans : «Les jeunes doivent élire leur leaders et leurs conseillers eux-mêmes» (3). Concrètement cela signifie pour nous : nous sommes ouverts à toutes suggestions à propos de notre travail, mais nous voulons décider nous même que faire de ces conseils.
Nous voulons également rassembler d’autres groupes révolutionnaires, particulièrement leurs membres jeunes, dans une optique de soutien et de construction de groupes de jeunesse indépendants. Sur cette base nous souhaitons travailler avec d’autres groupes révolutionnaires qui partagent les mêmes objectifs que les nôtres. Ces groupes doivent accepter, que les jeunes activistes ont besoin de structures qu’ils gèrent eux-mêmes (et ainsi s’abstenir de fermer les factions et de faire de «l’entrisme» dans leurs organisations de jeunesse).
Construire une organisation de jeunesse indépendante et révolutionnaire n’est pas une fin en soi. Il s’agit de mobiliser des forces à travers la jeunesse pour la formation d’un parti révolutionnaire de la classe des travailleurs.
Lorsqu’un parti de travailleurs révolutionnaire a de l’influence sur les masses, une organisation de jeunesse révolutionnaire doit en devenir une partie organique, c’est à dire prendre part aux décisions sur un pied d’égalité. Un tel parti créerait l’unité des révolutionnaires de tous ages et, à la différence d’un petit groupe propagandiste, pourrait mener des actions significatives pour la lutte des classes. Les jeunes doivent être en première ligne dans la mise en place de ces actions. Toutefois, même dans ce cas, l’organisation de jeunesse aura besoin de maintenir sont indépendance organisationnelle, ce qui signifie que sa participation et sa place dans le parti devra être constamment remises en question.
Pour réunir la base la plus large possible à travers la jeunesse, ceci dans l’objectif d’un programme de relève et d’une organisation correspondante, nous appelons pour la formation d’une internationale révolutionnaire de jeunesse. Nous ne voyons pas cela comme un projet de court terme qui pourra être réalisé dans les prochains mois, mais cela signifie pour nous une orientation de lutte stratégique pour laquelle nous oeuvrons constamment.
LES COMPOSANTES de la Présentation Contenu sommaire du Site, exposition
Haiti : Jeunesse, Université, Société, Politique, Culture, Sports, Histoire *
Les composantes de la présentation du site sont : des expositions de notre histoire national, de la Culture, les manifestations de la politique haïtienne et la collection du bicentenaire.
Il est envisagé d’accueillir sur les lieux du Salon plusieurs centaines de visiteurs par jour: écoliers, étudiants, enseignants, employés et cadres d’entreprises, fonctionnaires de l’État, chômeurs, travailleurs indépendants, professionnels, entrepreneurs et chefs d’entreprises, visiteurs étrangers et Haïtiens de la diaspora, etc. Un effort particulier sera fait pour encourager et faciliter la participation des jeunes (tranche d’âge comprise entre 8 et 25 ans) et des écoliers. Le projet développera une stratégie systématique de mobilisation des écoles, des universités, des groupes de jeunesse dans les quartiers et dans les églises, des organisations comme les scouts, les clubs sportifs, etc..
Les expositions
Les expositions de cette Page seront structurées autour de cinq à six pavillons thématiques et des pavillons de sites des pays et de régions qui ont manifesté leur intérêt pour participer activement au Salon. Les pavillons thématiques seront organisés autour d’un complexe de type Musée –Exposition avec comme fil conducteur l’histoire d’Haïti, à travers les différentes périodes : la période indienne (15ème – 16ème), la période de l’esclavage, la période révolutionnaire (1791-1804), la période nationale et le temps moderne.
Pavillon de l’histoire
Le but recherché dans cette exposition est de sensibiliser les visiteurs aux faits historiques de cette période de l'histoire de l'humanité tout en suscitant une prise de conscience sur la portée universelle de la révolution haïtienne.
Les objectifs recherchés sont les suivants:
- Provoquer une réflexion sur l’héritage des ancêtres révolutionnaires haïtiens par rapport au vécu et à l'histoire contemporaine.
- Mettre en scène, à l’aide d'objets et de documents historiques, la mémoire esclave et faire émerger les fores de résistance qui ont mené à 1804.
- Eveiller la curiosité des jeunes visiteurs, l'informer sur les pans de l’histoire d’Haïti et l'amener à réfléchir sur son propre environnement tout en les divertissant.
- Amener les jeunes visiteurs à établir une relation entre les comportements culturels et collectifs et les thèmes traités dans les trois grandes zones de l’exposition
- Amener les jeunes visiteurs à faire leur propre synthèse du thème de l'exposition par l'élaboration de messages dans lesquels ils feront part de leur réflexion.
LE CONCEPT DE SALON
Le concept de salon de la révolution haïtienne a émergé dans la mouvance des activités du Projet Unesco de la Route de l’esclave qui a projeté depuis 1995 de faire de la date de l’insurrection générale des esclaves à St Domingue, le 23 août, la date du souvenir de la traite et de l’esclavage pour tous les pays. Dans la Résolution adoptée à la Séance plénière du 2 novembre 2001, la conférence générale de l’Unesco a proclamé 2004 "Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition ", en partant justement des considérants que "l’année 2004 marquera le 200e anniversaire du premier État, Haïti, à avoir été créé après le renversement du système esclavagiste ", également "que la révolution haïtienne de 1804 symbolise le triomphe des principes de liberté, d’égalité, de dignité et des droits de la personne, et qu’elle a marqué l’histoire de la libération des peuples et l’émergence des États des Amériques et des Caraïbes". De là, l’Unesco "invite les États membres, les organisations internationales et non gouvernementales et les clubs UNESCO à élaborer des propositions d’activités pour cette commémoration avec l’objectif de promouvoir le dialogue des cultures et des civilisations....".
Le concept de Salon renvoie pour nous à la fois à un espace d’exposition et à un ensemble de manifestations qui devront se déployer de manière dynamique sur trois dimensions principales:
- Le salon propose un itinéraire de découverte à travers les différentes expositions organisées autour des thèmes de l’histoire, des arts et de la culture haïtienne, l’exposition la plus importante étant, bien entendu, celle consacrée à l’histoire de la lutte anti-esclavagiste en Haïti et qui doit préfigurer le futur musée haïtien de la traite et de l’esclavage. Pourtant, le salon ne prétend pas enfermer les visiteurs dans un lieu clos; il vise également à les aiguiller vers d’autres lieux de mémoire encore vivants à travers le pays: lieux chargés d’histoire de la Traite, de l’esclavage et des luttes pour l’émancipation: ruines d’habitations coloniales, forts, palais, monuments historiques, champs de bataille contre l’esclavage etc... Dans un même temps, le salon ne sera pas un espace ouvert seulement sur la capitale, il tâchera de donner le maximum de visibilité aux provinces à travers un pavillon polyvalent qui accueillera ce que nous appelons « la semaine de Jacmel, la semaine des Cayes ou du Cap-Haïtien » en vue de projeter sur le plan national et international les arts et les ressources culturelles, artisanales et historiques de chaque département.
- Le salon ouvre un espace de débats, de discussions et de réflexion sur la signification de l’esclavage, sur ses séquelles au plan du racisme et de l’intolérance et sur les luttes pour l’émancipation. Le plus important pour les organisateurs n’est pas de s’orienter vers la glorification du passé et des héros, mais de pousser les visiteurs vers l’exploration de l’avenir. D’où l’ensemble des manifestations intellectuelles et culturelles qui viendront scander l’espace de temps que dure le salon: colloques, conférences et séminaires, festivals de musique et de danse, de contes, de théâtre et de poésie etc.
- Ce qui s’est joué avec la Révolution haïtienne n’est pas seulement l’histoire d’Haïti mais de toute une partie du monde que d’autres pays de la Caraïbe, de l’Amérique et de l’Europe ont contribué à façonner. Le salon prétend, à travers son espace d’expositions et les manifestations intellectuelles et culturelles prévues au programme, associer étroitement divers pays et régions tant de la Caraïbe francophone (Guadeloupe, Martinique, Guyane) et hispanophone (Cuba, République dominicaine), que de l’Europe (France et Espagne) notamment. Ces pays manifesteront leur présence dans le Salon tant à travers les pavillons propres qu’ils voudront implanter sur le site de Chateaublond qu’à travers les nombreux événements intellectuels, artistiques et culturels qui seront organisés avec leur participation. C’est cette dimension de la présence étrangère qui fera du SAREV un véritable salon international de la révolution anti-esclavagiste.
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Par JOSMA Marc-Arthur [1]
Soumis à AlterPresse le 5 aout 2009
I.- Problématique.-
Notre population est jeune : plus de la moitié des Haïtiens n’ont pas encore atteint 25 ans. Ils se développent dans une société en crise : l’emploi est très rare (30% environ) ; l’éducation est souvent inaccessible : « 54% des enfants de 15 ans et plus déclarent savoir lire et écrire [2] ». Un consensus politique tarde encore à être atteint après 200 ans d’Indépendance [3], et l’économie haïtienne est très chancelante. Au niveau culturel, nous sommes toujours dépendants.
C’est dans ce contexte que le bachelier haïtien va tenter sa chance d’être admis à l’Université. L’Université étant l’école supérieure où l’on forme des professionnels et chercheurs, et où l’on préserve la culture nationale, comment des adolescents haïtiens vivent-ils l’expérience universitaire ? Quelle est la position du jeune universitaire haïtien dans la crise sociale actuelle ? Ce questionnement va nous permettre d’aborder l’étude de la relation jeunesse/université/société à partir des mouvements suivants : économie et culture, histoire et société, jeunesse et société. Les pratiques éducatives haïtiennes vont servir de cadres d’illustration de ces relations.
Nous sommes un peuple qui a connu l’expérience de l’esclavage. Nos ancêtres ont dû lutter pour devenir indépendants. Vivre libre ou mourir a été le cri de guerre lancé à la face du monde dit civilisé pour clamer la volonté de jouir pleinement de leur liberté.
Ils ont expérimenté la liberté concrète dans la culture des places-à -vivres concédées en 1680, par les planteurs de Saint-Domingue qui luttèrent contre les colonialistes métropolitains dans la répartition des richesses produites dans la colonie. L’expérience de liberté des soldats cultivateurs de 1793, s’accompagnait de l’appropriation familiale des produits récoltés sur les places-à -vivres ; la propriété familiale est au cœur du mode de reproduction sociale dans la campagne.
Les Jeunes
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7 min - 19 juil. 2008 - Importé par longmemoryprod
An antidote to the propaganda and misrepresentations of Ghosts of Cite Soleil (DVD). If Haiti is the 'Most dangerous place on ...
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8 min - 21 oct. 2009 - Importé par macmilem1
My First Project
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Kevin Pina, US Human Right journalist and filmmaker filmed the July 6, 2005 massacre by United Nations forces of unarmed ...
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6 juil. 2005
Watch the UN massacre operation in Haiti - City du Soleil, July 2006 Video from visionOntv on mefeedia.com UN ...
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Video: Kevin Pina, US Human Right journalist and filmmaker filmed the July 6, 2005 massacre by United Nations forces of unarmed ...
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Février 2004, Masssacre La Scierie se souviendra : Bale Wouze impose ses lois avec Amanus Mayette comme cerveau des ...
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42 s - 21 janv. 2010
Le président du Venezuela, Hugo Chavez accuse les Etats-Unis d'être responsable du séisme à Haïti. C'est la nouvelle théorie de ...
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7 min - 14 janv. 2010 - Importé par visionontv
Kevin Pina, US Human Right journalist and filmmaker filmed the July 6, 2005 massacre by United Nations forces of unarmed ...
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Méssage pour vous jeunes Universitaire, écolier, Professionnel haïtien l’heur de la révolution est arrivé.
La conscience et la dignité vous frappe a la porte ouvre lui, et laissé lui vous parlez
Car : le destin de ce pays est entre nos mains, ne nous laisse pas manipulé par ses anciens pillagets et opportunistes. Défendons nous notre avenir
Comment stimuler l’économie productive ?
L’Etat, la dignité... et la colèreRassemblés en janvier 2010 à l’université de Nottingham, une centaine de chercheurs ont tenté d’éclaircir la signification politique de la « vague rose », cette série de victoires électorales de la gauche (ou du centre-gauche) dans la plupart des pays latino-américains, entre 1998 et 2006 . Ce phénomène — nouveau — d’accès « massif » au pouvoir a conduit la plupart des intervenants à rouvrir un vieux débat, à l’aune de l’expérience politique d’une région où son intérêt ne se borne plus à la théorie : faut-il s’emparer de l’Etat pour changer le monde ?
Le premier constat, c’est que la droite, elle, ne s’en prive jamais. « Dans les années 1980, observe William Robinson, professeur à l’université de Santa Barbara (Californie), une fraction des classes dominantes évince l’élite traditionnelle et s’empare du pouvoir d’Etat pour faciliter le processus de mondialisation libérale... dont elle tire le plus grand profit. » Ainsi, la montée en puissance des néolibéraux a au moins un mérite : elle démontre qu’en « s’emparant du pouvoir d’Etat » il est possible de « remettre en cause le statu quo ». Encore faut-il véritablement le souhaiter.
Pour Juan Grigera et Luciana Zorzoli, deux chercheurs argentins, ce n’est pas vraiment ce qui caractérise la présidence de M. Néstor Kirchner en Argentine (2003-2007) : « Son rôle fut de restaurer la gouvernabilité du pays », tout en s’assurant qu’« on ne toucherait pas au modèle économique ». Pis, observe Sara Motta, de l’université de Nottingham, à propos cette fois du Brésil, de l’Uruguay et du Chili, « le renforcement de la démocratie s’accompagne dans ces pays de mesures sociales d’assistanat qui mènent à une “naturalisation” de la pauvreté », selon l’idée que les inégalités feraient partie de l’« ordre des choses » et qu’il faudrait finalement constater l’impossibilité de les éradiquer...
En pleine crise du modèle néolibéral, souligne Motta, on perçoit aisément l’intérêt, pour les classes dominantes, de voir arriver au pouvoir des gouvernements qui, « supposément issus des classes populaires, affaiblissent la (...)
Cet article sera prochainement disponible en version intégrale
Archives
2010
Seule l’éducation résiste
par Tom Amadou Seck. — mai 2010
L’Etat, la dignité... et la colère
par Renaud Lambert. — avril 2010
Et la pauvreté s’invite dans le débat britannique
par Eric Dupin. — avril 2010
L’Enigme du retour
par Christophe Wargny. — mars 2010
Haïti, la tectonique de la misère
par Christophe Wargny. — février 2010
Vers la disparition des peuples papous en Indonésie ?
par Philippe Pataud Célérier. — février 2010
Le tabou des excréments, péril sanitaire et écologique
par Maggie Black. — janvier 2010
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Haïti 1983. Photo F.& F. Biaggi.
Reconstitution d’une communication présentée sur notes
à l’«Interamerican Dialogue» du mercredi 20 avril 2005 à Washington D.C.
I.- Un rappel introductif d'éclairage du contexte thématique
Depuis un demi-siècle, ce pays d'Haïti connaît un des plus grands changements sociaux de son histoire: la massification qui a lancé l'initiative des masses vers l'irruption directe dans la politique et la vie sociale consciente. Ce recentrage des acteurs politiques et sociaux est reflété dans les nouveaux noms de famille émergeant dans la notoriété et dans le registre de la notabilité. Le poète Jean Brierre, revenant d'un long séjour en terre africaine, s'écriait : Je ne connais pas ces gens-là d'aujourd'hui et ils ne me connaissent pas.
Il est courant d'entendre dire à des visiteurs haïtiens de l'élite traditionnelle en revenant au pays pour un bref séjour: je ne reconnais pas ma ville. C'est que son contenu social a changé. Quel va être le comportement politique de ce nouveau pays et surtout son comportement électoral au bout d'un processus qui a vu l'échec de deux populismes successifs: le populisme fascistoïde de François Duvalier et l'anarcho-populisme d'Aristide, et en refus actuel d'un troisième populisme dont le spectre n'est pas encore définitivement écarté? Qui seront les dirigeants politiques de demain et qui doit avoir peur du suffrage universel?
Mais le pays traverse depuis un siècle la plus grave et plus longue crise de son histoire nationale: la crise structurelle de la société traditionnelle Haïtienne en voie de dépérissement: «the passing of a traditional society». Mais le traditionalisme, tout en mourant, est encore assez vivace pour continuer à occuper les avenues et bloquer l'avènement de la société moderne. Celle-ci, cependant, frappe à la porte avec pugnacité et à défaut de pouvoir entrer, elle se répand en enclaves de modernité dans la réalité du pays. La crise, nous dit Gramsci, c'est quand l'ancien résiste encore efficacement alors que le neuf veut l' emporter. C'est l'Haïti de la vraie et profonde transition, ce que j'ai appelé un «hiatus inter-systémique». Quel levier fera basculer définitivement le système vers l'abîme de l'échec d'un traditionalisme en décomposition à la suite de la descente actuelle aux enfers ou décisivement la poussée novatrice de la modernité émergente?
L'évolution conjoncturelle place au premier plan de l'actualité les «trois D»: le désarmement, les décaissements et le dialogue national. Deux de ces trois urgences dépendent en priorité de l'étranger interventionniste et le troisième risque d'entrer en conflit avec les élections programmées, ce qui crée une contrariété tendancielle des agendas.
Au fond, la pauvreté Haïtienne, est-elle à la phase terminale du cancer? Depuis quand donc Haïti est irrémédiablement pauvre à l'agonie? Il ne faut pas s'empresser de répondre: depuis toujours car on peut avoir des surprises. Mon amie canadienne économiste sociale Kari Levitt m'assurait, analyse comparée en mains, qu'il fallait ré-évaluer en hausse le PNB par tête d'Haïti par rapport à la Jamaïque par exemple, cependant de toute évidence nettement plus évoluée économiquement De toute façon, c'est un pays en détresse mais en attente. Le dernier mot n'est pas dit.
II.- Variations sur la problématique générale et évolutive de la pauvreté haïtienne
Le mot de pauvreté est aussi vieux que le monde, mais sa réalité a été perçue différemment, selon l'époque, les cultures et civilisations, l'impact des conditions climatiques et les variations dans le rythme de l'évolution démographique comme pression sur les ressources disponibles. C'est un truisme de dire que toutes ces variables ont joué dans le cas Haïtien qui nous occupe aujourd'hui comme ailleurs, avec une intensité changeante au gré des circonstances. Mais le jeu de ces variables a été inventorié et on sait sur lesquels on peut jouer pour agir conséquemment, je veux dire en connaissance de cause. Il y a une stratégie opérationnelle dans la lutte contre la pauvreté, au moins pour la réduire en fonction des moyens disponibles appropriés.
La pauvreté a même été un idéal de vie ou même une condition pour la sainteté, et en tout cas, elle a été considérée comme naturelle pendant longtemps. Il y a pauvreté quand les besoins primaires d'une population ne sont pas satisfaits, et cela commence par le manque collectif de nourriture pour atténuer sa faim, premier signe de la pauvreté structurelle, suivi des carences graves de la santé ou maladies et de la privation d'éducation ou ignorance, en tête de liste des besoins sociaux de l'individu. Cette insatisfaction des besoins sociaux de l'individu va se répercuter sur les problème de structure sociale pour étager les strates, couches, catégories et classes que recouvre le champ de la pauvreté, dans la problématique «classes laborieuses, classes dangereuses» du baromètre de la contestation exprimée dans la «question sociale».
Le cas Haïtien montre la relation entre la pauvreté subjective, relative et même acceptée pendant longtemps, et la pauvreté objective, concrète et absolue qui frise le seuil de l'inacceptable vu les inégalités sociales intenables. La pauvreté massive est atteinte quand «le coût de l'homme» pour employer un mot de François Perroux n'est pas du tout assuré pour la grande majorité de la population, comme c'est la réalité de l'Haïti contemporaine.
On comprendra que mes propos présents d'ouverture du débat sur le dossier de la réduction de la pauvreté Haïtienne prennent en considération que deux des panélistes sont membres respectivement de la Banque Mondiale et de la Banque Interaméricaine de Développement et donc en charge des aspects techniques et quantitatifs du sujet. Ceci m'amène à mettre l'accent sur la dimension humaine générale et historique du problème et sur les variations dans la poursuite du combat pour la réduction ou l'éradication de la pauvreté dans une stratégie de confrontation à venir avec la pauvreté structurelle en Haïti, à commencer par sa dimension politique – le primat du politique – quand enfin dans notre pays on acceptera de «faire la politique autrement ».
III.- Variations sur le thème de la pauvreté dans la problématique de l'évolution socio-économique Haïtienne On peut dire de la pauvreté que, comme la nostalgie, elle n'est plus ce qu'elle était
La pauvreté en Haïti a une consonance particulière qui lui vient de l'histoire. Le mot, en effet, est associé au binôme café et vivres qui a réglé l'économie haïtienne jusqu'aux temps récents, le café comme la base majeure d'exportation soutenant l'économie entière, et les vivres comme l'élément local de base de la production et de la consommation pour l'économie nationale. Le café est connu pour avoir assuré l'opulence d'une riche minorité de spéculateurs et d'exportateurs de l'élite urbaine, mais aussi pour avoir pourvu les ressources globales minimales pour garantir la provision monétaire dans les jeux des échanges. Les vivres ont assuré le matelas de sécurité pour une majorité paysanne souvent aisée dans le champ de la production et assurant un excédent «commercialisé» du labeur paysan. Cette aisance vivrière a pris son origine dans la destruction du système de la plantation pendant la révolution Haïtienne créatrice, par le morcellement, d'une structure agraire finalement dominée par la moyenne et la petite propriété.
Une authentique paysannerie a émergé dans une abondance vivrière pour beaucoup sinon pour tous, au point de devenir légendaire sous le qualitatif de «bonheur vivrier» ponctuée en outre par les retours annuels réguliers et providentiels de la saison des mangues. Bien sûr cette description ne manquait pas d'être idyllique, mais le fait indéniable est que tout cela mettait une sourdine sinon même un masque sur la pauvreté persistante de l'économie Haïtienne. Pour sûr, les statistiques d'une pauvreté rampante avaient beau être déjà là, mais pour exprimer la qualité de la vie, le genre de vie n'avait pas besoin de statistiques pour confirmer ou dissiper les perceptions. Ecoutons nos dictons d'hier dans leur insouciance des chiffres: là où il y en a pour 7, il y en a pour 10, et plaie d'argent n'est pas mortelle ou une progéniture nombreuse est une bénédiction.
Il y avait une distance sinon même un fossé entre les preuves statistiques montrant la pauvreté chez nous, et les modèles de comportement d'accommodement avec elle pour la nier ou la masquer, une question de «décorum» polyclassiste. Ainsi, la pauvreté rampante a pu n'être pas un problème, à cette ère pré-statisque ou extra-statistique quand elle ne s'exprimait pas en souci collectif pour une politique publique contre une pauvreté qui n'était pas encore perçue comme massive. Chacun en connaissait des cas ou des lieux, mais la pudeur dite «petite-bourgeoise» (?) les faisait taire. Et puis, qui voulait tendre son bol ou son «coui» de mendiant professionnel? La parenté (ou la proximité qui en tenait compte car voisinage cé fanmi) était le recours – économie familiale - ou alors les poches de pauvreté stricte ou excessive étaient laissées à la diligence généreuse des institutions religieuses de charité comme depuis le Moyen-âge européen.
Mais les temps d'Haïti chérie sont révolus comme soudainement. Et avec l'ère post-caféière, compagne d'un déficit croissant concomitant de vivres, la pauvreté persistante devient une réalité manifeste et aveuglante, et donc désormais perçue comme telle, et cette reconnaissance de la pauvreté massive Haïtienne est irréductible à l'effet de ponction démographique que constitue l'émigration devenue massive elle aussi.
L'explosion démographique – de 500'000 habitants en 1804 à plus de 8 millions d'âmes en 2004 – et la micro-propriété devenue dominante – de 25-30 carreaux de moyenne d'exploitation familiale en 1816 à un demi carreau en 1996 - ont eu l'effet combiné et cumulatif de détruire la relation «équilibre et population» C'est alors, c'est-à-dire maintenant, que la pauvreté devient statistique en Haïti, par exemple l'espérance de vie 49, 4 en 2002 (contre 81,5 au Japon et 80 ans en Suède) ou le taux d'alphabétisation des adultes 51,9 (contre 99.7 en Barbade et 98,5 à Trinidad).
IV.- Les recettes d'une prescription éprouvée mais à rénover: une trinité stratégiquement concordante, nouvel impératif de la conjoncture
Quoi faire pour éradiquer la pauvreté ou la réduire à un seuil supportable dans la société globale en accélérant le rythme du progrès social?
Je ne suis pas ici pour contester ni sous-estimer la fécondité des méthodes et techniques les plus aptes à propulser le progrès social dans la bibliographie de la thérapie sociale corrective de la pauvreté, en y incluant les tâches modestes mais importantes des «social workers» (travailleurs sociaux) pour améliorer l'environnement de proximité en vue de réduire la pauvreté localement, sur le terrain. J'y pense au contraire dans le cas préoccupant de la délinquance urbaine juvénile Haïtienne pour laquelle la justice répressive, qui ne doit pas perdre ses droits, peut trouver cependant des tempéraments guérisseurs dans le traitement des drames sociaux de la pauvreté qui sont associés à l'existence de cette délinquance juvénile sinon même à son origine.
Je m'efforce de rester au courant du fait que la sous-traitance, les «joint ventures», les zones franches et le micro-crédit, par exemple, sont à l'agenda du secteur privé Haïtien et des investisseurs étrangers pour y rester, en vue de générer la croissance et l'expansion économiques pourvoyeuses de «jobs» et de dividendes sociaux ou retombées sociales.
Je me réjouis que de nouveaux produits ont pris ou peuvent prendre la relève du café pour le marché des exportations comme les mangues, le ricin, la papaye et le retour des huiles essentielles, et que des favorites de la diaspora peuvent être dynamiquement propulsées localement comme le rhum Barbancourt, les champignons noirs («djon-djon») et le lambi pour la consommation extérieure des Haïtiens de l'étranger à des fins sociales par la voie indirecte de l'enrichissement économique engendrant une meilleure circulation et distribution de la richesse.
Mais si je suis à cette table de conférence, c'est pour braquer le projecteur et les feux de la rampe en vue de démontrer la centralité d'une thèse déjà ancienne et mienne, à savoir que pour réduire ou essayer d'éradiquer la pauvreté en Haïti, vu ce qu'est devenu le contexte Haïtien actuel, signifie une stratégie politique consistant à réaliser graduellement mais simultanément les trois modernisations: la modernisation politique (que nous appelons aujourd'hui la démocratisation, incluant les élections libres, le pluralisme politique et la promotion des droits humains), la modernisation économique (que nous appelons aujourd'hui la croissance auto-soutenue et le développement durable) et la modernisation socioculturelle (que nous appelons aujourd'hui le développement humain poursuivi dans l'épanouissement individuel par la justice sociale et l'équité vers un objectif de chances égales pour tous).
Le fait est qu'avec la véritable transition à venir après les élections attendues en 2005, nous serons obligés d'effectuer le triple décollage des trois processus en même temps, pour avoir raté les opportunités de la seconde moitié du 19ème siècle et du premier quart du 20ème comme pays indépendant parmi d'autres tels le Japon de l'ère Meiji (grand changement) pour le modèle duquel l'élite para-féodale Haïtienne d'alors se passionnait, ou la Chine nationaliste de Sun Yat Sen dont la révolution suscitait une vie curiosité alimentée par les correspondants locaux dépêchés sur place, ou la métamorphose de la Turquie de Mustapha Kemal Ataturk dont on sait qu'elle hantait l'esprit du jeune François Duvalier et l'Ecole historico-culturelle «Les Griots». Ayant raté le train, Haïti fit alors son entrée en sous-développement.
Les trois modernisations se doivent désormais être une performance concomitante alors qu'ailleurs, elles se sont échelonnées en trois phases : la première, généralement économique, puis la seconde politique et finalement la troisième socioculturelle, parce que changer les mentalités est plus difficile à réaliser que diviser un atome. Les transferts opérés par la diaspora vers Haïti et les anticipations d'investissement à venir de celle-là ne sont pas encore des substituts pour l'impulsion qui doit venir de l'intérieur, cette impulsion endogène qui culminera en progrès social. De là la nécessité de la stratégie trilogique concordante pour gérer cette impulsion.
Ces trois modernisations nécessaires à mener à bien simultanément ont au moins deux conséquences opérationnelles: le gradualisme dans la stratégie frontale pour combattre la pauvreté, mais aussi un dosage évolutif entre les trois Un cours graduel par étapes est, en effet, indispensable dans la poursuite des trois modernisations simultanément conduites. Mais aussi un dosage évolutif doit être de pratique appropriée, pour justifier pourquoi, quand et comment. Tout est dans le dosage. On trouvera logique d'inaugurer la modernisation économique par une dose relativement plus forte au départ, tandis que progressivement on aura à renforcer le volet de la modernisation sociale quand une telle accélération deviendra possible parallèlement à la normalisation et à la stabilisation du processus électoral grâce à l'état de droit. De là l'importance clef d'élections acceptables pour être acceptées.
Précisément pour lier le problème de la pauvreté avec l'actualité politique de la compétition électorale déjà entamée, trois questions ont été aditionnellement posées dans ce panel consacré à la pauvreté. Il est difficile et hasardeux de répondre à la première: comment les élections à venir seraient-elles impactantes sur la réduction de la pauvreté? Les débours de l'organisation des élections et de la campagne électorale sont une manne vite distribuée au niveau de la base en portions infinitésimales – le traditionnel clairin rural sera encore de la partie -, donc d'un impact quasi-nul sur les efforts de réduction de la pauvreté.
L'effet des élections peut cependant être de créer un climat de nouveau commencement comme pour en finir enfin avec la transition donc le provisoire, et ouvrir la voie à la stabilisation d'un nouveau cours des affaires, J'appellerais cela un effet d'anticipation sur les expectations d'un mieux être social. Enfin sur le plan international, la volonté politique que les élections soient faites comme la détermination affichée que cette volonté soit faite, laisse augurer une préparation d'un tournant positif de la coopération internationale.
Notons que, dans un article paru dans «Vision», périodique publié par le CSIS de Washington, j'ordonnançais le processus de démocratisation lui-même en trois étapes correspondant au rythme des deux autres modernisations, en plaçant la candidature d'Haïti au décollage pour les débuts renouvelés du processus de la démocratisation en 1986, en un essai à transformer, comme on dit en rugby. Ceci devait correspondre à l'inauguration chez nous de la «révolution démocratique» dans ce triplet stratégique pour le développement humain précédant de près, selon notre programme de gouvernement en 1988, le «package» de politique publique pour pousser en avant le processus de l'équité sociale avec le rôle de l'Etat, du secteur privé et du monde des travailleurs comme trois partenaires.
On y voyait l'embryon de la réalisation du rêve de «l'économie sociale de marché» chère aux démocrates-chrétiens et aux socio-chrétiens, fondée sur le système de la libre entreprise, mais avec une stratégie intelligente pour réduire la pauvreté, non seulement en augmentant le gâteau en vue de sa répartition, mais mieux en envisageant les modalités d'une distribution équitable des portions au moment même d'en concevoir la production, ce qui affectera cette production elle-même dans ses modalités et dans sa finalité.
Produire est un impératif exigeant qui demande beaucoup de travail (hard work). Du modèle de l'ère Meiji du Japon d'hier à celui de Taiwan de la Chine d'aujourd'hui, le trait commun est ce «hard work» dans la réalisation des trois modernisations, de l'une à l'autre et d'un stage à l'autre, en termes de gradualisme et de dosage L'essentiel, de toute manière, est qu'il faut une synchronisation entre les trois modernisations simultanément conduites: une véritable «symphonie concertante».
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